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8 septembre 2007 6 08 /09 /septembre /2007 00:15
La Petite Chartreuse - Bande-annonce 1 (Français)La Petite Chartreuse - Bande-annonce 1 (Français)


LA PETITE CHARTREUSE 6 Septembre 2007  4
Drame français (2004) de Jean-Pierre Denis. Avec Olivier Gourmet, Marie-Josée Croze, Bertille Noël-Bruneau. 90 min.
Les blessures rédemptrices.
Le cinéma de Jean-Pierre Denis est très analogue à celui des Dardenne. Cette constatation est étayée par la présence de deux habitués des frères (déjà lauréats de deux Palmes d'Or), l'acteur Olivier Gourmet et le chef-opérateur Benoît Dervaux.
La Petite Chartreuse - Jean-Pierre Denis et Olivier Gourmet
Après "Les blessures assassines", il sonde une nouvelle fois l'âme humaine; mais le traitement est diamétralement opposé. Le machiavélisme qui dictait les soeurs Papin cède sa place à l'angélisme d'Etienne (Olivier Gourmet). Ce bouquiniste, passionné de montagne, est loin de se douter qu'une autre épreuve douloureuse se profile à l'horizon... Alors qu'une fillette, Eva, jaillit à toute vitesse sur un passage clouté, il ne peut rien pour l'éviter. Plongée dans le coma, Etienne se rend quotidiennement à son chevet, tel un rituel. Il lui narre des histoires qu'il connaît par coeur jusqu'à la moindre ponctuation. De son côté, Pascale, la jeune mère (Marie-Josée Croze), consciente qu'il n'est pas responsable de ce dramatique accident, est subjuguée par l'acte surhumain de cet écorché vif, toujours pas remis de son divorce. Trop souvent absente, à cause de son nouveau boulot, une relation imprévisible et bouleversante va naître entre ces deux êtres.
La Petite Chartreuse
Olivier Gourmet est phénoménal dans un rôle tout en retenue, où ses émotions passent par l'expression corporelle. Un film rare et intimiste qui trouvera son dénouement dans la blancheur des sommets de la Grande Chartreuse... ou quand le silence exprime davantage que de longues phrases !
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4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 23:47
Nid de guêpes - Bande-annonce 1 (Français)Nid de guêpes - Bande-annonce 1 (Français)


NID DE GUEPES 5 Septembre 2007  0
Film d'action français (2001) de Florent Emilio Siri. Avec Samy Naceri, Benoît Magimel, Nadia Farès. 105 min.
Pulvérisez-le d'insecticide !
"Nid de guêpes" débute par un documentaire animalier sur la guêpe Pepsis, plus communément appelée "guêpe tueuse de mygale". Cet insecte fait référence aux braqueurs de matériel informatique, qui évoquent ces hyménoptères parasitaires avec leur masque et leur combinaison noire. En ce jour de fête nationale, toutes les forces de l'ordre sont mobilisées pour le grand défilé annuel. Au même moment, un proxénète influent de la mafia albanaise, Abedin Nexhep, est transféré vers la Cour européenne de Strasbourg, lieu de son procès. Suite à un concours de circonstances, les hommes de main de Nexhep et les gangsters sont réunis dans un hangar stockant la marchandise tant prisée...
Nid de guêpes - Sami Bouajila, Benopit Magimel, Anisia Uzeyman, Martial Odone et Samy Naceri
Malgré une entrée en matière des plus prometteuses, dans un climat de tension extrême, "Nid de guêpes" se révèle dépourvu du moindre scénario. La psychologie des personnages et les dialogues sont remplacés par une pétarade indescriptible: balles fusantes, bruit de douilles, explosions,... Il est étonnant de voir deux acteurs aussi talentueux, que sont Benoît Magimel et Pascal Greggory, se perdre dans cette fusillade interminable. Comme "feu d'artifice" final (eh oui, ça se passe un 14 juillet), Florent Emilio Siri balance une bombe lacrymogène, en espérant nous tirer les larmes lorsque certains survivants sortent allongés sur des civières. Ne tombez pas dans ce guêpier !  
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4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 15:07
L'Esquive - Bande-annonce 1 (Français)L'Esquive - Bande-annonce 1 (Français)


L'ESQUIVE 4 Septembre 2007  6
Comédie dramatique française (2003) de Abdellatif Kechiche. Avec Osman Elkharraz, Sara Forestier, Sabrina Ouazani. 117 min.
La faute à Marivaux.
Des jeunes d'une banlieue parisienne sont en ébullition. Cet état d'esprit, indépendant d'une échauffourée avec la police, n'a rien de chelou, il concerne la montée d'adrénaline chez ces ados, suite aux répétitions (scolaires ou non) de la pièce de théâtre "Le jeu de l'amour et du hasard" de Marivaux. Krimo, dont le père est en taule, supplie pour endosser le costume multicolore de Arlequin. Son dessein est de séduire la speedée Lydia qui incarne la servante Lisette...
L'Esquive - Carole Franck et Sara Forestier
Récompensé par 4 Césars amplement mérités (film, réalisateur, scénario, espoir féminin), Abdellatif Kechiche suit, caméra à l'épaule, le quotidien mouvementé de cette "troupe" et de son entourage, majoritairement d'origine maghrébine. C'est l'occasion de dresser son "état des lieux" des banlieues (comme Jean-François Richet avec "Ma 6-T va crack-er" ou Mathieu Kassovitz avec "La haine"), vu sous l'angle de la nouvelle génération. "Le jeu de l'amour et du hasard" est la plus belle métaphore de leurs conditions sociales dont ils sont prisonniers. Malgré les déguisements, correspondant à leur teint basané, le milieu d'origine reste discriminatoire, c'est encore trop souvent le cas lors d'un contrat d'embauche. Finalement, la comédie de l'amour reste plus que jamais d'actualité, dès lors que les moeurs ont peu évolué depuis... Un film magique et indispensable que vous ne pouvez esquiver sous aucun prétexte; autrement dit enterrez les préjugés infondés... Vive le multiculturalisme, chère France !   
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2 septembre 2007 7 02 /09 /septembre /2007 20:12
Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan - Bande-annonce 1 (Anglais sous-titré)Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan - Bande-annonce 1 (Anglais sous-titré)


BORAT 2 Septembre 2007  2
Comédie américaine (2006) de Larry Charles. Avec Sacha Baron Cohen, Ken Davitian, Pamela Anderson. 90 min.
L'obsession Pamela...Anderson !
Dans le paysage cinématographique, "Borat" fait figure d'exception... culturelle. C'est justement de "culture" (avec ses "leçons culturelles sur l'Amérique...") que traite le film, dès lors que notre reporter hurluberlu pour la télévision kazakh (Borat Sagdiyev), accompagné de son camarade caméraman, part capter les us et coutumes des yankees sur leur terre. Fraîchement débarqués dans la ville cible des attentats du 11 septembre, Borat modifie ses plans pour tenter de passer l'alliance au doigt de Pamela Anderson, sur qui il a flashé lors de la diffusion d'un épisode de "Alerte à Malibu".
Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan - Sacha Baron Cohen
Avec pour cadre de départ, Kuzcek, le village complètement barjo de Borat, ce docu-fiction ne s'autorise aucune limite éthique (à tel point qu'il se faisait passer pour un authentique journaliste auprès de ses intervenants). Tous les tabous sont passés à la moulinette; que ce soit la xénophobie, l'homophobie, la nudité, l'impertinence de ton et bien d'autres encore. Il faut saluer le culot de Sacha Baron Cohen, connu du grand public en "chauffeur" de Madonna (dans son clip "Music"), d'agir sans la moindre trace d'inhibition. Cette liberté d'expression totale atteint son seuil de tolérance, tant son humour "en bas de la ceinture" en devient même scatologique, voire "au ras des pâquerettes"... en tout état de cause, il finit par tomber bien bas !   
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2 septembre 2007 7 02 /09 /septembre /2007 13:52
L'Incroyable destin de Harold Crick - Bande-annonce 1 (Anglais sous-titré)L'Incroyable destin de Harold Crick - Bande-annonce 1 (Anglais sous-titré)


L'INCROYABLE DESTIN DE HAROLD CRICK 2 Septembre 2007  3
Comédie américaine (2006) de Marc Forster (Stranger than fiction). Avec Will Ferrell, Emma Thompson, Maggie Gyllenhaal. 105 min.
Et si sa montre servait à autre chose qu'à lui donner l'heure...
Après deux films extrêmement prometteurs par leur maîtrise ("A l'ombre de la haine", "Neverland"), Marc Forster décevait fortement avec "Stay". Il se rattrape avec cette comédie bien ficelée, qui n'est pas sans rappeler le jubilatoire "Un jour sans fin" de Harold Ramis.
L'Incroyable destin de Harold Crick - Will Ferrell et le réalisateur Marc Forster
A nouveau, la fiction et la réalité ("plus étrange que la fiction" selon le titre original) s'entremêlent. Harold Crick (Will Ferrell) est obnubilé par les chiffres, de sorte que sa vie est réglée comme une horloge... à la seconde près. Cet inspecteur principal des impôts est un maniaque de la précision. Sa méticulosité extrême est probablement la cause principale de son statut de célibataire (qu'une femme viendrait sûrement perturber !). Son existence trop ordonnée change radicalement lors d'un contrôle fiscal effectué dans une pâtisserie. D'abord parce qu'il est subjugué par la beauté de l'hôtesse des lieux, Ana (Maggie Gyllenhaal); mais plus encore à cause de l'intervention d'une voix intérieure. C'est celle de Kay Eiffel (Emma Thompson), une écrivaine en panne d'inspiration, dont Harold est le personnage principal de l'ébauche de son dernier roman. Par contre, les grandes lignes de son destin sont déjà "écrites": le grand amour imminent... mais aussi sa mort inopinée ! Pour modifier le cours du récit (et par conséquent de sa vie... ou devrais-je dire de sa mort !), il doit rencontrer son auteure à tout prix, aidé dans sa mission périlleuse par un professeur d'université, spécialiste de littérature (Dustin Hoffman)...
L'Incroyable destin de Harold Crick - Dustin Hoffman et Will Ferrell
C'est l'occasion de retrouver, avec beaucoup de bonheur, la trop rare Emma Thompson dont on espère que "raison et sentiments" ne lui feront pas défaut lors de la rédaction du dernier chapitre...
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2 septembre 2007 7 02 /09 /septembre /2007 00:36
Bamako - Bande-annonce 1 (Français)Bamako - Bande-annonce 1 (Français)


BAMAKO 1er Septembre 2007  2
Drame malien (2006) de Abderrahmane Sissako. Avec Aïssa Maïga, Tiécoura Traoré, Maïmouna Hélène Diarra. 118 min.
La complainte d'un peuple assujetti.
"Bamako" est une diatribe d'un artiste mauritanien sur la réaction sournoise des états riches à l'encontre du continent noir.
Bamako - Abderrahmane Sissako
Dans une arrière-cour de Bamako, un tribunal sommaire siège en plein air. Face à cette tour d'ivoire indétrônable (qu'est le FMI), le procès d'intention devient purement formel. Juste pour l'honneur d'une terre exploitée durant des siècles qui ne demande, par l'entremise de ses habitants, qu'à évacuer ce qu'ils ont sur le coeur, trop longtemps gardé sous silence. Ceux-ci dénoncent la fausseté du FMI qui envenime leur sort, quand on sait qu'il se contrefoute de la dette des pays pauvres.
Bamako
Hormis la très mignonne Aïssa Maïga, entraperçue chez Claude Berri ("L'un reste, l'autre part") ou encore chez Cédric Klapisch ("Les poupées russes"), qui symbolise d'ailleurs la seule villageoise à vouloir tenter sa chance ailleurs qu'au Mali (en tant que chanteuse), tous les autres participants sont des non professionnels, à tel point que les avocats jouent leur propre rôle. D'une très grande lenteur (délibérément), les villageois défilent à la barre pour exprimer tout leur désarroi; l'un d'entre eux disserte sans être traduit, tandis que le silence d'un autre manifeste toute sa détresse. Une avocate africaine résumera judicieusement la situation en affirmant que l'Afrique est victime de ses richesses plutôt que de sa pauvreté. A méditer pour les anciens pays européens colonisateurs...   
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30 août 2007 4 30 /08 /août /2007 00:41
Chronique d'un scandale - Bande-annonce 1 (Anglais sous-titré)Chronique d'un scandale - Bande-annonce 1 (Anglais sous-titré)


CHRONIQUE D'UN SCANDALE 30 Août 2007  5
Drame britannique (2006) de Richard Eyre (Notes on a scandal). Avec Judi Dench, Cate Blanchett, Tom Georgeson. 92 min.
La vieille tribade refoulée.
En cette rentrée scolaire, une nouvelle tête, Sheba Hart (Cate Blanchett), fait son apparition dans la salle des profs d'un collège londonien. Très vite, ce prof de dessin est confrontée à des problèmes de discipline. Une collègue chevronnée, Barbara Covett (Judi Dench), vient à son secours. Ce geste altruiste est le début d'une amitié entre ces deux femmes, pourtant d'âge différent. Quelques mois plus tard, lors d'un spectacle précédant les congés de Noël, Barbara assiste à ce qu'elle n'aurait pas dû voir... Dans son local, Sheba commet l'irréparable avec un élève de quinze ans ! Le prix du silence dépendra de son amitié exclusive pour sa salvatrice, avant que celle-ci ne devienne pour le moins ambiguë...
Chronique d'un scandale - Cate Blanchett et Judi Dench
La trame de "Notes on a scandal" se crée au fil des phrases alignées par Judi Dench, dans son journal intime. Telle une araignée, elle tisse sa toile, dans le but de capturer sa nouvelle proie qui sera la très belle et ingénue Cate Blanchett. La première mène une existence ascétique, avec pour seule compagnie son chat; alors que la seconde se sent étouffée par sa petite famille (une fille rebelle et un fils trisomique), fondée beaucoup trop tôt. Toute la force de ce thriller psychologique repose sur les épaules frêles de ces deux actrices magistrales, dont une Judi Dench machiavélique qui tirera profit du fait de moeurs, dont elle a été témoin, commis sur la personne d'un mineur, pour exercer un chantage sur sa "soi-disant" amie. La découverte de ce journal intime accélèrera l'aboutissement de cette amitié maléfique... Un régal british, accompagné par une musique de Philip Glass qui envoûte, dont l'ambiance calfeutrée rappelle celle de "Fatale" de Louis Malle.   
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28 août 2007 2 28 /08 /août /2007 20:08
Une grande année - Bande-annonce 1 (Français)Une grande année - Bande-annonce 1 (Français)


UNE GRANDE ANNEE 28 Août 2007  3
Comédie dramatique américaine (2006) de Ridley Scott (A good year). Avec Russell Crowe, Albert Finney, Marion Cotillard. 118 min.
Ni un grand millésime ni de la piquette, juste un bon cru !
"Une grande année"... mais pas tant que ça, au vu de la filmographie foisonnante du très grand Ridley Scott, dont les points d'orgue sont "Alien", "Blade Runner", "Thelma et Louise" ou "Gladiator". C'est plutôt celle de Max Skinner (Russell Crowe) qui va trouver son double, en la frenchy Fanny Chenal (Marion Cotillard). Orphelin, le jeune Max (Freddie Highmore, le "Charlie" de Tim Burton ou encore le "Arthur" de Luc Besson) passe ses vacances annuelles dans le Vaucluse, dans la propriété viticole de son tonton Henry (Albert "Tom Jones" Finney). Des années boursières plus tard, il se retrouve à la tête d'un empire financier astronomique... en millions d'euro. Jusqu'au jour où il apprend qu'il hérite du bien de son oncle. Moins préoccupé par les vendanges que par les cours de la bourse, du moins c'est ce qu'il croit, sa vie va prendre une tournure pour le moins surprenante...
Une grande année - Marion Cotillard, Russell Crowe
Si le scénario n'apporte rien de nouveau sous le soleil de la Provence, les images (Ridley Scott oblige !) sont superbes. Ridley Scott embellit la pellicule en passant du Londres, aseptisé et terne, au Sud de la France, chaleureux et coloré.
Une grande année - Ridley Scott
Quant à Russell Crowe, froid et calculateur à la City, il devient ardent et loufoque dans le pays de Jacques Tati... Beaucoup d'émotions (ses souvenirs d'enfance), d'humour (le trajet en "Smart" à la recherche de sa nouvelle demeure, la partie de tennis contre le vigneron Didier Bourdon,...)... et d'amour (après le fameux "french kiss" partagé avec la "môme" Marion Cotillard...). Boum quand notre coeur fait boum. Tout avec lui dit boum. Et c'est l'amour qui s'éveille...  
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22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 13:10
Bad times - Bande-annonce 2 (Anglais sous-titré)Bad times - Bande-annonce 2 (Anglais sous-titré)


BAD TIMES 22 Août 2007  4
Film policier américain (2006) de David Ayer (Harsh times). Avec Christian Bale, Freddy Rodriguez, Eva Longoria. 115 min.
Trauma de guerre.
Scénariste du nerveux "Training day", David Ayer met en scène son premier film... réalisation réussie haut la main. De retour aux States, Jim David (un Christian Bale sidérant) est hanté par les souvenirs traumatisants de la Guerre du Golfe, à laquelle il a pris part. La réalité au quotidien est éprouvante, d'autant plus qu'il s'efforce de trouver un boulot qui lui permettrait de se resociabiliser... Dans l'attente intenable d'une réponse favorable, il va s'autodétruire, en compagnie de son pote de toujours, Mike Alvarez (Freddy Rodriguez, le thanatopracteur de "Six feet under", très convaincant): alcool, joints, femmes, bagarres,... La poudrière de L.A., où les différentes ethnies essaient de cohabiter tant bien que mal, aura l'effet pour cette tête brûlée, de le faire sortir de ses gonds... jusqu'à l'irrémédiable.
Bad times - Christian Bale et Freddy Rodriguez
David Ayer capte remarquablement l'environnement étouffant dans lequel évoluent ses habitants, prêts à bondir, tant ils sont à fleur de peau face à la violence, le chômage, l'insécurité, le racisme... grandissants. En cela, il semble suivre la même trajectoire que Paul Haggis ("Collision"), et pourrait devenir le successeur potentiel de Michael Mann, le maître en la matière pour si bien décrire l'oppression du milieu urbain.
Bad times - David Ayer (réalisateur) et Christian Bale
La force de "Bad times" tient au duo schizophrénique Christian Bale (le mal) - Freddy Rodriguez (le bien), avec sa conception dualiste de l'âme, où le mauvais pôle reprend le plus souvent le dessus, redoublé par cette guerre inutile. Christian Bale, découvert par Steven Spielberg ("L'Empire du soleil"), ne cesse de prouver son génie d'acteur, par ses compositions poussées à l'extrême (dont "American psycho") et le choix de très grands réalisateurs actuels (Todd Haynes, Christopher Nolan, Terrence Malick, Werner Herzog). En somme, une variation californienne et moderne de "Taxi driver".  
nti_bug_fck
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22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 13:02
Mon petit doigt m'a dit - Bande-annonce 1 (Français)Mon petit doigt m'a dit - Bande-annonce 1 (Français)


"MON PETIT DOIGT M'A DIT..." 22 Août 2007  3
Comédie policière française (2004) de Pascal Thomas. Avec Catherine Frot, André Dussollier, Geneviève Bujold. 105 min.
...que la clé...de la vieille demeure est au Châtelard !
"Mon petit doigt m'a dit..." est un whodunit (de "who done it ?" dont la traduction est "qui l'a fait ?", sous-entendu "qui l'a tué ?") dans toute sa splendeur... Comme "Huit femmes" de François Ozon, le spectateur devrait être amené à découvrir l'identité du coupable avant l'explication finale ! Ce n'est pas une sinécure, d'autant plus que l'enquête est toujours prise en charge par un amateur de Cluedo... en version réelle ! Ici, on a affaire à "la dilettante" Catherine Frot qui remet le couvert pour le cinéaste Pascal Thomas (même si le repas est un rien moins appétissant), qui lui a déja servi sur un plateau l'un de ses meilleurs festins. Affublée d'un prénom qui lui va comme un gant, Prudence Beresford aime foncer, surtout si le jeu nécessite le fonctionnement de ses cellules grises. En visite dans la maison de retraite de Tante Ada (de son mari Bélisaire, André Dussollier), elle fait la connaissance de l'énigmatique Rose Evangelista (Geneviève Bujold), qui lui parle d'un enfant emmuré dans une cheminée... Serait-ce dans celle de l'habitation représentée sur le tableau qu'elle a récupéré de Ada, après lui avoir offert. Prudence délaisse la petite famille de sa fille, fraîchement débarquée, pour aller fourrer son nez au coeur du Massif des Bauges, dans la petite commune savoyarde du Châtelard, où certains habitants cachent une vérité pas bonne à entendre...
Mon petit doigt m'a dit - Catherine Frot et André Dussollier
Même si "Mon petit doigt m'a dit..." est l'adaptation d'un roman policier d'Agatha Christie, l'épilogue est finalement peu intéressant. Sur le même principe que "Le mystère de la chambre jaune" de Bruno Podalydès, ce vaudeville loufoque fait la part belle à ses deux acteurs principaux, grâce à ses dialogues croustillants et complètement décalés. Cette bizarrerie est l'occasion pour André Dussollier de rejoindre sa femme excentrique (dans le film), dans les environs de la maison de son enfance (dans la vraie vie), et de rencontrer la bigote Mlle Blayes (une Valérie Kaprisky à des années-lumière de ses performances dénudées)... mais aussi la figurante Frédérique Gonthier (une amie de Jarsy, à quelques pas du Châtelard, où mon beau-père possède sa résidence secondaire, plus précisément à Précherel, un hameau de la commune de Jarsy) !
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